Création en janvier 2022 de la fantaisie théâtrale « ON CHEMINE AVEC PASTEUR »
Fantaisie théâtrale : On déambule avec Pasteur
Sous-titre « Il n’y a pas que la vaccination dans la vie ! »
Premières répétitions dans les salles du musée national HENNER
- décembre 2021
Création en janvier 2022 de la fantaisie théâtrale « ON CHEMINE AVEC PASTEUR »
A l’occasion du bicentenaire de la naissance de Louis Pasteur (1822-1895), LA COULISSE est sollicitée afin de créer une forme dynamique, dialoguée et en images, pour raconter la recherche et les processus de découvertes de ce savant multiple.
Appuyé par une documentation scientifique et historique rigoureuse, le jeu tend à un partage de connaissances, impliquant la parole de chercheurs, d'historiens et d'artistes. Et se poursuivra en dialogue avec des publics divers tout au long de l’année 2022.
Le mode ludique et interactif est choisi : en effet, c’est le public qui décide des scènes qu’il souhaite voir !
Rappel : nos travaux théâtraux sont validés dans le cadre de l’ANNEE PASTEUR 2022 (la pièce a été labellisée par le comité scientifique, ainsi que les initiatives pédagogiques).
Voici une présentation avec support en images des différents sujets disponibles, tout au long de la trajectoire de recherche de Louis Pasteur.
Elles ont été attrapées au vol lors des représentations au musée national Jean-Jacques Henner, Paris 17ème en janvier et février 2022.
La pièce est associée à un travail graphique sur des images d’Archives (photothèque de l’Institut Pasteur, B.N.F., fonds du musée National Henner)
La pièce On déambule avec Pasteur peut proposer des scènes sur :
* la cristallographie, la chiralité, la dissymétrie moléculaire
* la fermentation du vin, de la bière
* la maladie du charbon (anthrax) des moutons / la rivalité Pasteur-Koch
* les maladies (pébrine et flacherie) des vers à soie
* la réfutation de la Génération Spontanée
* l’Art et la Science
* la vaccination contre la rage / le pari réussi de la vaccination humaine
Les interprètes s’en amusent et les enchaînements, transitions et liens sont (ou semblent) « improvisés ».
le recueil dans le public des sujets choisis
la découverte des sujets par les interprètes
la cristallographie, la chiralité, la dissymétrie moléculaire
Les débuts de Pasteur en Sciences font déjà preuve d’une capacité d’observation et d’une intuition exceptionnelle. Malgré des observations troublantes, la majorité des chimistes privilégient alors l'étude de la qualité et des proportions atomiques des molécules, négligeant leur organisation et leur disposition. C'est cet aspect que le jeune Pasteur (années 1840) veut étudier, au moyen d'une approche originale: au lieu d'exploiter les seuls outils de la chimie, il leur associe ceux de la physique en analysant les molécules par cristallographie.
« Une note de M. Mitscherlich m'avait singulièrement préoccupé à l'époque de sa publication. J'étais alors élève à l'École normale, méditant à loisir sur ces belles études de la constitution moléculaire des corps, et parvenu, je le croyais du moins, à bien comprendre les principes généralement admis par les physiciens et les chimistes. La note précédente troublait toutes mes idées. » Leçons de chimie professées en 1860 par M. Pasteur, 1861.
Tartrate, paratartrate, telle est la question !
la fermentation du vin, la fermentation de la bière : « Santé ! »
A la demande de Napoléon III, Louis Pasteur étudie les maladies des vins et la conservation de ces derniers. La pratique la plus simple pour s’opposer aux parasites après la vinification, c’est de porter le vin à une température élevée, procédé dont Pasteur prouve « la vertu réelle par des démonstrations expérimentales rigoureuses ».
Plus tard, dans les « études sur la bière et conseils aux brasseurs », Pasteur insistera sur la purification : « il est nécessaire que les moûts sucrés employés soient exempts d’impuretés et que l’air (…) arrive toujours pur. » (1875)
la maladie du « charbon des moutons » et la rivalité Pasteur-Koch
- Le 2 septembre 1870, Louis Pasteur apprend la capitulation de la France face à la Prusse. Et le 5 janvier 1871, un obus tombe très proche de l’Ecole Normale Supérieure. Pasteur est furieux : « Haine à la Prusse, vengeance, vengeance ».
- Pendant ce temps, la famille de Robert Koch s’installe à Wollstein, là-haut dans le nord de l’Allemagne, et à côté de son cabinet de médecin de campagne, il monte un laboratoire, et va commencer à travailler sur un sujet qui concerne aussi Louis Pasteur, alors vous voyez : l’affrontement, la rivalité, eh bien c’est aussi sur le terrain des Sciences ! »
La réfutation de la Génération Spontanée
Dans le Grand Amphithéâtre de la Sorbonne le 7 avril 1864, Félix-Archimède Pouchet, partisan de la Génération Spontanée, et Louis Pasteur la réfutant, se livrent à une joute verbale qui restera dans l’Histoire.
Malheureusement, le son ne fonctionne plus, ah, … qui va jouer Pouchet alors ?
« - Nous avons bien vu que des souris pouvaient apparaître d’un récipient rempli de froment, non ? Si leur parent ne se sont pas glissés sous les céréales, il a bien fallu qu’elles apparaissent de quelque part, non ? Je vous affirme que leur génération s’est faite spontanément !
- Je vais vous montrer comment elles sont apparues, ces souris ! Eteignez les lumières ! Observez dans ce faisceau lumineux, vous pouvez voir mesdames et messieurs s’agiter des poussières (…) ce sont là les germes d’êtres microscopiques. (…) et dans cette infusion de matière organique d’une limpidité parfaite, demain déjà se développeront des animalcules ou des flocons de moisissures.
Jamais la théorie de la Génération Spontanée ne sortira indemne de cet amphithéâtre ! »
l’Art et la Science
Pasteur avait le désir de devenir peintre dans sa jeunesse, il a fait des portraits au pastel dès ses 14 ans, et à 19 ans, des lithographies d’une précision saisissante. Il souhaitait faire les Beaux-Arts puis opta pour des études scientifiques. Toute sa vie, il gardera toutefois un grand intérêt pour la peinture, ira visiter les Salons, créera des amitiés avec des peintres, dont Jean-Jacques Henner. Il deviendra professeur de Chimie à l’école des Beaux-Arts de Paris.
L’étude des maladies des vers à soie/ la rencontre Pasteur et Jean-Henri Fabre
Une hypothèse est avancée : et si le regard de l’artiste, le jeune Pasteur observateur et dessinateur, avait nourri son observation la plus fine lorsqu’il devint ensuite un scientifique ?
Pasteur exprime ses hésitations à tenter la vaccination humaine et envisage même, dans une lettre, de
« m’inoculer la rage pour en arrêter ensuite les effets ».
la vaccination contre la rage et le pari réussi de la vaccination humaine
C’est le petit Joseph Meister, un enfant alsacien mordu par un chien enragé, qui est guéri par la vaccination progressive qu’expérimente Pasteur, puis le jeune berger Jupille, en 1885.
Daniel Raichvarg, Jean-Christophe Caron, Marie Le Mée, Maxime Schwartz et son épouse,
Harald Schmidt, Judith Larnaud, Andrée Bergeron et Cécile Cayol